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Et si votre thyroïde manquait simplement d’iode ? Cet oligo-élément est indispensable à l’équilibre hormonal, mais encore trop souvent négligé dans l’alimentation moderne.
L’iode : un oligo-élément essentiel au fonctionnement de l’organisme
L’iode est un oligo-élément vital pour le fonctionnement de l’organisme. Il intervient directement dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, qui régulent de nombreuses fonctions : température corporelle, métabolisme, énergie, et même la prise de poids.
La glande thyroïde, située à la base du cou, stocke l’iode pour fabriquer les hormones T3 et T4. Si les besoins en iode ne sont pas couverts, elle ralentit… et le corps humain entier tourne au ralenti.
Quels sont les risques d’une carence en iode ?
Une carence en iode peut provoquer fatigue, frilosité, ralentissement du métabolisme et même prise de poids. Chez les femmes enceintes, le manque d’iode peut nuire au développement cérébral du fœtus. C’est pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé recommande un apport d’au moins 150 µg par jour chez l’adulte, et davantage pendant la grossesse.
Cette carence reste fréquente, surtout dans les zones peu côtières ou lorsque l’on évite certains aliments (produits de la mer, produits laitiers). Pourtant, les sources alimentaires d’iode sont accessibles.
Quelles sont les principales sources alimentaires d’iode ?
De nombreux aliments riches en iode permettent de couvrir les besoins quotidiens, sans forcément passer par une complémentation. Voici les principales sources :
- poissons de mer (cabillaud, maquereau, morue) : jusqu’à 300 µg pour 100 g
- fruits de mer (moules, crevettes) : très riches en iode, autour de 100 à 200 µg pour 100 g
- produits laitiers (lait, yaourt, fromage) : entre 30 et 50 µg pour 100 g, selon les filières
- oufs : environ 25 µg par œuf
- sel iodé ou sel de table enrichi en iode : jusqu’à 190 µg par gramme, selon les marques.
Certains aliments industriels sont aussi enrichis en iode, notamment les pains et farines dans les pays où l’iode est ajouté volontairement.
Comment garantir un bon apport en iode au quotidien ?
Une alimentation variée reste la meilleure garantie. Privilégiez des produits simples, bien cuisinés, et utilisez du sel iodé plutôt que du sel de mer brut. Cela permet de compléter les apports sans effort, tout en limitant les risques de carence en iode.
Attention toutefois : en cas de pathologie thyroïdienne (comme une hyperthyroïdie ou un nodule), une consommation excessive peut être contre-productive. Il est donc important de rester dans la fourchette des besoins en iode, soit environ 150 µg par jour pour un adulte, et jusqu’à 250 µg pour les femmes enceintes.