0 commentaires
La question revient souvent en salle : faire l’amour avant un entraînement, est-ce que cela nuit à votre performance au développé couché ou au soulevé de terre ? À l’inverse, l’activité sexuelle peut-elle réellement booster votre pratique sportive ?
Tour d’horizon des mécanismes et des études qui éclairent les effets du sexe sur la musculation.
Impact hormonal et production de testostérone
Une relation sexuelle induit un pic d’endorphines et une légère hausse de testostérone, hormone clé de l’anabolisme musculaire. Toutefois, ce surcroît reste modeste et de courte durée ; il n’a pas été démontré qu’un rapport favorise durablement la prise de masse.
Les hormones sexuelles se régulent sur le long terme, via l’alimentation, le sommeil et la pratique régulière d’un sport comme la course à pied ou la musculation.
Récupération musculaire et circulation sanguine
Après un rapport, la circulation sanguine vers les muscles et les organes augmente temporairement, ce qui favorise le transport de nutriments et d’acides aminés vers les fibres endommagées.
Cette légère activation peut contribuer à une meilleure récupération musculaire, à condition que l’effort ne soit pas trop intense et qu’il soit suivi d’une hydratation et d’un apport protéique adaptés.
Performance et fatigue
Le stress et la fatigue générés par un rapport trop vigoureux peuvent, en revanche, amoindrir vos performances si vous enchaînez immédiatement avec une séance de musculation exigeante.
L’énergie dépensée, notamment dans des rapports sexuels prolongés, peut réduire la force maximale et l’endurance, tout comme un cardio à jeun très intense.
Pour optimiser votre activité physique, planifiez vos relations plutôt en périodes de repos ou en jours sans séance lourde.
Conscience de son corps et lâcher-prise
Sur le plan mental, l’activité sexuelle améliore la conscience de son corps et le lâcher-prise, deux atouts précieux pour la musculation.
Un esprit détendu gère mieux la douleur musculaire, le stress des charges lourdes et favorise un renforcement musculaire plus efficace lors de la phase de contraction.
Conseils pratiques
-
Objectif force ou volume ? Si votre priorité est de gagner en masse musculaire, évitez les rapports intenses moins de 2 heures avant une séance lourde.
-
Planification : alternez jours de muscu lourde et jours de repos, en calant vos rapports sexuels dans ces derniers pour bénéficier des bienfaits sur le sommeil et la récupération.
-
Écoute du corps : chaque individu réagit différemment ; certains préfèreront un rapport léger avant un entraînement, d’autres gagneront à différer.
Conclusion
En résumé, les effets du sexe sur la musculation sont avant tout modulés par la gestion de l’énergie, la récupération et l’équilibre hormonal sur le long terme.
Plutôt qu’un strict interdit, adoptez une approche intelligente : profitez des vertus relaxantes et circulatoires de l’activité sexuelle, tout en respectant vos séances de sport les plus intenses.